Ô mon enfant, si tu savais…

Alors tu viendrais et tu rejoindrais

Ceux qui déjà sont partis

Pour faire connaître mon Fils

Ceux qui, par leur travail

Font que les hommes te réconcilient.

 

Mais alors, Mère,

Tu ne pleureras plus

Si je te donne tout ce que j’ai

Si chaque jour je viens te parler

Si moi aussi, je pars pour aimer,

Si j’arrive à pardonner?

 

Alors, Mère, c’est fini,

Je t’en supplie

Ne pleure plus.

J’ai compris,

Me voici.

Soeur Elisabeth Guiboux, s.n.d.s.

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Zone de Texte: - « Faites-vous bien votre prière, mes enfants? » 
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Dis… pourquoi?

 

Tu as beau cacher ton visage dans tes mains,

Mère, je vois bien que tu pleures…

Dis… pourquoi?

 

Ô mon enfant, si tu savais…

Si tu savais le mal qu’on me fait

En oubliant mon Fils!

Si tu savais la peine que j’ai

Pour vous, mes petits,

Si tu savais la douleur que je ressens

Quand vous refusez d’être mes enfants.

 

Tu as beau cacher ton visage dans tes mains,

Mère, je vois bien que tu pleures…

Dis… pourquoi?

 

Ô mon enfant, si tu savais…

Tu ne jugerais plus

Tu ne tricherais plus

Tu ne mentirais plus

Tu ne maudirais plus

Chaque dimanche tu viendrais

À la grande rencontre que mon Fils te promet.

 

Tu as beau cacher ton visage dans tes mains,

Mère, je vois bien que tu pleures…

Dis… pourquoi?

 

Ô mon enfant, si tu savais…

Tu te convertirais

Tu travaillerais à la paix

Tu pardonnerais

Chaque jour tu prierais

Et tu verrais combien mon Fils t’exaucerais

               Tu as beau cacher ton visage dans tes mains,

                Mère, je vois bien que tu pleures…

Dis… pourquoi?

 

Ô mon enfant, si tu savais…

Comme il est facile d’oublier

Le mal qu’on t’a fait

Comme il est facile de tendre la main

À celui qui ne croit plus en rien

Comme il est facile d’aimer

Même celui qui t’a abandonné.

 

Tu as beau cacher ton visage dans tes mains,

Mère, je vois bien que tu pleures…

Dis… pourquoi?